La communication web, un véritable déclic

Dès la rentrée, le certificat en communication web sera dispensé à Mons. C’est déjà la cinquième édition d’une formation riche en contenu qui se prépare. L’occasion pour le Social Media Lab de recueillir le témoignage de Rémi Cardon, étudiant d’une édition passée.

En 2015, Rémi est diplômé en Relations Publiques et Communication d’Organisation à l’UCL. Comme beaucoup d’autres diplômés en communication, il établit un constat rapide : « Après avoir obtenu mon diplôme, j’ai remarqué que de nombreuses offres d’emploi dans le milieu de la communication exigeaient des compétences en matière de communication web »

Malgré la gestion d’un blog, Rémi avait besoin d’élargir ses compétences en la matière, d’autant plus que, selon lui, trouver un emploi dans son domaine s’avérait compliqué. Ajouter une corde à son arc ne pouvait donc être que bénéfique.

Ce que m’a apporté le certificat dans mon parcours professionnel ? Tout simplement, mon premier job !

Pour le jeune diplômé, la formation a été révélatrice. Satisfait des horaires qui n’entravaient pas sa recherche d’emploi, il est formel :

Après avoir indiqué sur mon CV que je suivais une formation en communication web à l’UCL Mons, le nombre d’entretiens d’embauche a doublé. Jusqu’au jour où cette formation a fait la différence et m’a permis de décrocher un job en tant que rédacteur web chez DreamLand.  D’ailleurs, le fait de posséder ce certificat continue de faire la différence dans l’évolution de ma carrière. Après 1 an en tant que rédacteur web, mon employeur m’a proposé de venir en aide à la gestionnaire du site internet. Je suis actuellement en formation afin d’occuper prochainement ce poste.

Parmi les points forts du certificat, Rémi cite la qualité et la disponibilité des intervenants, dont la plupart sont directement issus du terrain. Les plus, selon lui, sont « les trucs et ficelles » qu’ils peuvent apporter. Les discussions riches, durant les cours tout comme informelles restent un bon souvenir. Mais encore, il a grandement apprécié le panel de thématiques abordées, allant du community management à la gestion de projet web, en passant par l’analyse de données. « Je pense que chaque participant est, au final, capable de dresser une stratégie de communication web et de l’appliquer ».

Le certificat en communication web a permis à Rémi de compléter sa formation initiale et de se spécialiser dans un domaine, lui donnant ainsi une véritable impulsion pour entrer sur le marché du travail. Il n’est pas le seul dans le cas : l’an dernier, nous vous présentions le portrait de Pierre-Yves, qui travaillait en communication politique.

 

De fait, les pratiques de communication et le monde professionnel sont profondément touchés par les évolutions technologiques et la progression du web. Les étudiants sont enrichis de connaissances actuelles et d’une compréhension profonde des enjeux que revêt le métier de communicant aujourd’hui.

La prochaine édition du certificat débute le 22 septembre 2017 à l’UCL Mons (campus FUCaM) et ce, pour une durée de trois mois, tous les vendredis et samedis en journée. La formation, assortie de 18 crédits (ECTS), est financée par le FSE. Découvrez toutes les infos sur la page du certificat ! Tarif réduit pour les demandeurs d’emploi – Inscriptions ouvertes.

 

Certificat en communication web : quand la polyvalence ouvre des portes…

Pourquoi suivre le certificat en communication web ? L’expérience de Pierre-Yves, qui termine actuellement la formation et qui vient de décrocher un emploi dans le secteur, est édifiante.

Pierre-Yves a 27 ans. Diplômé en études européennes, il s’est occupé des relations presse et de la communication de Handicap International. En ce début d’année 2016, il décide de suivre le certificat en communication web. Bien lui en a pris : grâce au certificat, Pierre-Yves vient de décrocher un poste en communication dans le cabinet d’un échevin bruxellois. Selon lui, ce sont les différentes facettes de la communication web proposées dans le certificat qui ont été déterminantes. Son futur rôle sera de travailler l’image du cabinet sur les réseaux sociaux.Pierre yves TaT(1)

« Il est difficile pour certaines personnes de comprendre l’utilité des réseaux sociaux en politique. Lors d’une première rencontre avec la chef de cabinet, on a discuté et je lui ai dit ce que j’en pensais. Lors d’un deuxième entretien, j’ai fait une présentation dans laquelle je me suis inspiré des interventions qui ont été données lors du certificat, notamment celle de Benoît-Xavier Pirson. En réalité, j’ai parlé de choses auxquelles je ne m’attendais pas initialement : du marketing, du branding… Ce n’est pas vraiment pour ça que j’ai commencé le certificat mais plutôt pour le domaine des données et du journalisme. Au final, les aspects marketing et stratégie de communication m’ont servi ! »

Pierre-Yves n’est pas le seul à avoir trouvé un emploi à la suite du certificat. Lors de la première édition, d’autres apprenants ont eu cette chance. Les apprenants déjà occupés, quant à eux, sont retournés dans leurs entreprises respectives les mains pleines de ressources et la tête pleine d’idées.

La connaissance de l’écosystème web est au cœur de la formation car elle est indispensable aux professionnels de la communication. Le certificat est organisé par l’Ecole de Communication de l’UCL. Elle est destinée à celles et ceux qui souhaitent comprendre les métiers de la communication à l’heure du web et acquérir des compétences informationnelles, analytiques et éditoriales dans le champ du numérique.

La prochaine édition débute le 23 septembre 2016. Les cours et séminaires sont dispensés pendant environ trois mois les vendredis et samedi, à Mons, sur le campus de l’UCL. Les inscriptions sont encore ouvertes. Le certificat, composé de 156 heures de cours, est assorti de 18 crédits. Toutes les informations (cours dispensés, conditions d’admission, infos pratiques,…) se trouvent sur le site web du Social Media Lab. Financée par le FSE, cette formation de niveau universitaire permet à un public en activité, en recherche d’emploi ou en reconversion de se déployer dans un domaine en pleine expansion et d’entrevoir de nouvelles possibilités professionnelles.

La Social TV par les étudiants et pour les étudiants : une récolte d’idées très fructueuse

Jeudi dernier, le Social Media Lab et Télé MB ont participé à la semaine de la créativité en encadrant, de concert, des ateliers créatifs à propos de la télévision de demain. Durant toute la journée, une quarantaine d’étudiants a pu expérimenter des dispositifs d’information sur les réseaux sociaux tout en exprimant leurs idées, le tout sur le thème « La Social TV par les étudiants et pour les étudiants ».

Les étudiants, ressource pour la télévision locale

Toucher un jeune public est un défi majeur pour la majorité des télévisions locales en Wallonie. Télé MB en est conscient depuis plusieurs années. Pour les attirer, la chaîne de télévision a lancé il y a deux ans « 2015 histoires », une émission interactive ayant pour sujet Mons, capitale européenne de la culture en 2015. Télé MB testait ainsi pour la première fois le concept de Social TV. En permettant au public de réagir aux différents contenus via les réseaux sociaux, la chaîne espérait attirer de jeunes personnes de manière dynamique. Le Social Media Lab s’intéresse également à ces questions d’interactivité et de nouveaux médias. C’était donc l’opportunité pour les deux partenaires de laisser libre court à l’imagination des étudiants : qui d’autre pour imaginer quelle sera la télévision de demain ? Les idées des étudiants pouvaient donc émerger en étant adaptées au public visé. Et puisque l’on parle de télévision participative, ils pouvaient également imaginer des contenus productibles par des étudiants.

Une journée test

Ce jour de co-création a été un véritable laboratoire pour les deux partenaires qui ont expérimenté de nouvelles choses. Les étudiants ont été répartis en ateliers et changeaient de sujet de discussion toutes les demi-heures. Cependant, ne vous imaginez pas qu’ils aient été contraints de rentrer dans un moule défini par des professeurs : les étudiants s’auto-géraient. La seule consigne : trouver des idées et les approfondir. On tourne toutes les 30 minutes et pendant ce temps, l’impossible n’existe pas ! Un système très rentable puisque les esprits débordaient d’idées. Les étudiants ont également présenté à chaque fin d’atelier leur état d’avancement lors d’un live d’une minute, avant de présenter leur travail en fin de journée, retransmis en direct via YouTube et Hangouts également. Un second test tout à fait probant, qui s’est déroulé sans grosse erreur technique. Les présentations des étudiants sont encore disponibles en ligne. Finalement, puisqu’ils discutaient d’interactivité, les étudiants et extérieurs avaient également la possibilité de s’exprimer via le hashtag #campus2025. Il n’a pas fallu longtemps pour que les réactions s’enchaînent, entraînant parfois un peu de compétition positive. Au final, qu’il s’agisse du système de co-création, des moyens utilisés pour communiquer sur les progrès du travail ou encore de l’interactivité en elle-même, les différents essais menés par le duo SML-Télé MB se sont révélés très concluants.

Animer une véritable communauté étudiante

Pour Télé MB qui réfléchit à son avenir, il est tout à fait opportun de recueillir des idées parmi les étudiants. Non seulement parce qu’ils constituent un jeune public important à toucher, mais aussi parce que Mons est une ville estudiantine importante de la région. Deux universités et plusieurs Hautes-Ecoles accueillent chaque jour des milliers d’étudiants sur leurs bancs. Une véritable communauté qui fait vivre la ville et ses alentours. Dès lors, à l’heure où la télé ne se regarde plus seulement mais se vit, il convient de pouvoir animer cette communauté autour de sujets qui lui parlent. Il est alors intéressant pour la chaîne de télévision locale de voir comment les jeunes connectés produiraient du contenu pour leurs pairs. Intéressant aussi pour le Social Media Lab, qui compte réunir toute l’expertise nécessaire sur le sujet.

Challenge relevé !

Au final, ce sont quatre pilotes d’émissions qui ont été produits en une journée. L’enthousiasme des étudiants n’y a sans doute pas été pour rien. Stuly, Bande de Singes, InstaLife et On n’est pas kotés sont les projets développés par les étudiants. Ils constituent de grands réservoirs d’idées et de ressources pour Télé MB. De manière générale, les étudiants prônaient des émissions courtes basées sur des rubriques rythmées selon la vie des étudiants. Bien souvent, les téléspecta(c)teurs pouvaient choisir une rubrique dans la semaine ou poser des questions en live. Mais pas d’inquiétude : derrière cette tendance globale, chaque équipe a fait preuve d’une imagination étonnante. Cette journée, c’est finalement 100% de bénéfice pour le Social Media Lab et son partenaire puisqu’elle constitue la genèse d’un projet d’envergure. Rien ne sera laissé au hasard : Télé MB et le SML feront de ce rêve de Social TV étudiante une réalité au plus tard en 2017. Affaire à suivre…

Ne manquez pas le reportage de cette journée sur le site web de Télé MB !

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