Les épinglés de la semaine n°154

Les épinglés de la semaine n° 154 - 28 mars au 4 avril 2019

 

Info ou infox ? Vraies ou fausses informations ?

Comme chaque année, le premier avril est le jour du Poisson d’Avril

Cette journée où l’on fait des plaisanteries est également une tradition dans les médias.

Mais à l’heure où les fake news se retrouvent un peu partout,

certains médias ont refusé d’y participer et ont décidé de se retirer de la tromperie.

En effet, c’est au quotidien, que les fake news touchent le monde de la communication web.

Prenant très vite de l’ampleur et n’étant pas soumises au fact-checking,

ces fausses informations peuvent vraiment avoir des impacts négatifs.

 

Mais rassurez-vous, pour cette semaine des épinglés,

nous n’allons vous transmettre que de vraies informations.

A C T U A L I T É S

fake news

Poissons d’avril et « fake news » utilisent les mêmes trucs

L’utilisation en deux temps d’un algorithme d’apprentissage automatique capable d’identifier le type d’article a permis aux chercheurs d’estimer que les types de contenus « poisson d’avril » et « fake news » sont comparables, ce qui permettrait de les traquer de manière identique.

Vu sur www.sciencesetavenir.fr

Les fake news se répandent plus vite et plus longtemps que les vraies informations

A l’ère d’internet et des réseaux sociaux, les fake news sont redoutables. Se répandant très vite, ces fausses informations se retrouvent dans des cascades d’informations qui peuvent toucher un très grand nombre de personnes. Plus croustillantes que de « vraies » informations, elles persistent bien plus longtemps. La création « d’indice de fiabilité » des informations qui circulent est un espoir de lutter contre ces fake news endémiques.

Vu sur www.clubic.com

Plus de 540 millions d'enregistrements Facebook trouvés sur des serveurs Amazon

Une actualité tout chaude de ce 4 avril 2019 !

Des centaines de millions de données utilisateurs Facebook ont été collectées et stockées par deux sociétés tierces sur des serveurs d’Amazon Web Services. A l’heure actuelle, il n’y aurait encore aucune preuve qui démontre que celles-ci auraient été utilisées à tort mais cela reste une affaire à suivre ...

Vu sur www.zdnet.fr

C Y B E R S É C U R I T É

Adopter une stratégie sans mot de passe pour mieux sécuriser ses données

Les mots de passe ne garantissent pas toujours la sécurité des systèmes sensibles et des informations confidentielles. Adopter l’authentification sans mot de passe est une attitude que prennent de plus en plus les entreprises. Ayant l’avantage d’éliminer le problème de faiblesse de certains codes de sécurité, elle permet aussi d’améliorer l’expérience utilisateur. Remplacer un mot de passe existant au profit d’un mode d’authentification à facteur unique ou faire d’un mot de passe existant un des deux facteurs d’une 2FA sont les deux stratégies d’authentification sans mot de passe qui peuvent être déployées dans l’entreprise.

Vu sur www.zdnet.fr

B I G   D A T A

Le Bic Mac passe au Bic Data

Pour faire de la vente additionnelle, la personnalisation de masse est au centre de la stratégie de McDonalds. La start-up Dynamic Yield, acquise par la grande chaîne commerciale, a mis en place un outil de recommandation qui permettra de personnaliser les offres. Grâce à la digitalisation complète des points de vente, les technologies d’algorithmes de recommandation basés sur l’apprentissage machine pourront opérer.

McDonalds n’en reste pas là...

Identifier les clients via des bornes de commande fait également partie de leur mode de fonctionnement. Récolter des données sur le client, telles que son profil, ses produits préférés, ses habitudes de consommation, avoir des informations sur sa géolocalisation sont des éléments précieux. Imaginez que le repas du client pourrait commencer à être préparé  avant même qu’il n’ait passé la commande !

Vu sur www.decideo.fr

C O M M U N I C A T I O N   M A R K E T I N G

L'évolution du consommateur, d'hier à aujourd'hui...

De la consommatrice type "mère de famille" au consommateur pressé, les comportements d'achat ont bien évolué. La numérisation de notre société en est en partie responsable. Les consommateurs d'aujourd'hui sont plus exigeants et responsables. Ils s’informent, sélectionnent, donnent leur avis sur tout, tout le temps et ce, sur le ton qu’ils désirent donner!

Les enseignes doivent donc s’adapter pour les conquérir, notamment en diversifiant leurs cibles.

Vu sur comarketing-news.fr

SEO : 3 questions-réponses pour optimiser sa FAQ

Valoriser sa FAQ améliore les performances SEO.

Utiliser des ressources multiples pour compléter celle-ci, appliquer le principe « une requête, une page », formuler des phrases concises et claires sont 3 démarches qui optimisent la FAQ. D’autres éléments plus techniques tels que mettre des boutons permettant aux utilisateurs de partager sur les réseaux sociaux, mailler les différentes URLs de la FAQ, employer une balise de données structurées schemas.org<FAQ>, utiliser un bot... viennent renforcer ce travail d’optimisation du référencement SEO.

Vu sur www.journaldunet.com

T R A N F O R M A T I O N   D I G I T A L E 

5 tendances pour rester compétitif

En 2019, l’innovation métier doit être au centre de l’attention des entreprises. C’est au travers de la maîtrise des nouvelles technologies telles que l’IA et le cloud qu’elles pourront favoriser celle-ci mais également améliorer l’expérience utilisateur.

L’étude de Deloitte France « Tech Trends 2019 » a identifié 5 tendances pour rester compétitif : l’intelligence artificielle, le NoOps, les réseaux de demain, les interfaces intelligentes et le DevSecOps.

Vu sur itsocial.fr

17 applis digitales pour se sentir mieux au travail

L’importance du bien-être au travail conduit les entreprises à intégrer des applications digitales. Inciter à la communication, favoriser la cohésion de groupe, encourager la pratique d’une activité physique et améliorer les conditions de travail sont les quatre niveaux d’action de 17 applications digitales.

Vu sur business.lesechos.fr

I N N O V A T I O N S

Intelligence artificielle : l'Estonie va laisser une IA juger les criminels

Etant l'un des pays les plus avancés du monde en termes de technologie, l’Estonie compte, d'ici 2021, laisser une intelligence artificielle juger des infractions mineures. L' objectif est la réduction des coûts ainsi qu'une libération des juges humains pour des affaires plus importantes. La création d'un statut légal pour l'IA et les robots sera également envisagé. Rendez-vous en mai 2019 pour plus de détails...

Vu sur www.lebigdata.fr

Digital therapeutics player launches virtual personal trainer app

Envie d’avoir un coach sportif personnel qui soit à votre disposition n’importe où et quand vous le désirez, c’est possible !

Kaia Personal Trainer est une application de coach personnel virtuel conçue pour smartphone. Lorsque les utilisateurs commencent les exercices en suivant les instructions de la vidéo, cette application va, via la caméra du smartphone, suivre l’activité physique et comparer le mouvement réalisé au mouvement idéal. Kaia Personal Trainer peut ainsi fournir aux utilisateurs un feedback en temps réel, des conseils ainsi que des encouragements pour améliorer leur performance physique.

Vu sur digitalhealthage.com

[DataViz] Séminaire : « Visualisations de l’information inspirées par la nature. La quête de la frontière entre l’efficacité et le ‘chart junk' »

Attention ! Pour des raisons indépendantes de notre volonté, le séminaire est annulé. Il sera reporté à une date ultérieure. Toutes nos excuses et merci pour votre compréhension !

Le phénomène « chart junk » a pris beaucoup d’importance aujourd’hui dans la visualisation de l’information. Premièrement signalé par Tufte, le chart junk est défini comme l’utilisation des ornementations qui ne communiquent pas de l’information et/ou qui compliquent de manière inutile la perception du message de la visualisation. Une étude plus approfondie nous montre que les éléments graphiques principalement utilisés dans la construction du chart junk comprennent la lumière, le rendu 3D, l’utilisation des formes arrondies et l’intégration des images réelles. En somme, le chart junk utilise un style visuel très proche des images naturelles. D’autre part, des techniques récentes dans la visualisation de l’information favorisent aussi l’utilisation des rendus organiques, des textures et des techniques de synthèse d’images réalistes.

Invited speakers â?? Graph Drawing 2018

Ce séminaire propose d’explorer ces deux facettes de l’utilisation des imageries réalistes dans la visualisation de l’information en essayant de trouver la frontière subtile entre l’utilisation justifiée de telles techniques et leur sur-utilisation qui favorise l’apparition du chart junk. Des exemples des deux types d’utilisation seront discutés pour des applications de visualisation de hiérarchies, réseaux, trajectoires, et données multidimensionnelles.

Par Alexandru Telea, professeur titulaire en analyse visuelle multi-échelles à l’Institut Johann Bernoulli de la Faculté des sciences et de l’ingénierie de l’Université de Groninguen, aux Pays-Bas.

Informations pratiques

Le séminaire aura lieu le vendredi 7 décembre 2018 de 9h30 à 12h30 au Social Media Lab, sur le site de l’UCLouvain FUCaM Mons (Chaussée de Binche 151, 7000 Mons).

Le séminaire est destiné aux doctorants et chercheurs en sciences humaines et sciences appliquées.

Inscription gratuite et obligatoire.

Quel est le rôle des objets frontières dans le renforcement des communautés de pratique ? Tama Rchika est intervenue dans le cadre des 7ème journées Georges Doriot 2018 à Montréal (ESG UQAM)

Tous les deux ans, les journées Georges Doriot sont l’occasion de mettre en pratique trois principes forts :

  • L’intelligence pratique : l’entrepreneuriat est un champ où l’imbrication entre les pratiques et les réflexions académiques est nécessaire et fructueuse.
  • Une vocation transdisciplinaire : ces journées doivent permettre d’aborder les phénomènes entrepreneuriaux sous diverses facettes : managériale, juridique, psychologique, historique, etc.
  • La relation entre entrepreneuriat et société : les journées Doriot souhaitent mettre l’accent sur l’entrepreneuriat comme agent des transformations sociales et non réduire l’entrepreneuriat à la création de richesse.

Sur le thème de « l’entre-prendre » et du partage, les journées Georges Doriot s’interrogeait, cette année, sur le potentiel de la transformation sociale dans le cadre de l’entrepreunariat. L’objectif de ces journées était d’aller au-delà de la critique pour mettre en débat des conceptions alternatives de l’entrepreneuriat qui considèrent davantage les dimensions sociales, transformatives et relationnelles de l’entrepreneuriat, qu’il soit ou non marchand. En somme, cette conférence visait à porter l’attention de la communauté sur l’ENTRE des dynamiques entrepreneuriales.

C’est dans le cadre de l’atelier « Entrepreneuriat, Nouvelles Formes d’Organisation du Travail et Nouveaux Espaces » que Tama Rchika a présenté un de ses axes de recherche : Le rôle des objets frontières dans le renforcement des communautés de pratiques entrepreunariales. Dans le cadre de cette réflexion, elle s’est dès lors interrogée sur base des premiers résultats issus de son travail de terrain. Ainsi, au cours d’une observation participante menée au sein du Ouishare Fest[1] de Paris en juillet 2017, il lui était apparu que ce collectif d’entrepreneurs était à la fois hétérogène tout en correspondant effectivement à une communauté de pratique (Wenger, & Lave, 1988). Dès lors, elle s’est intéressée à cette tension liée à la double nécessité de conserver la communauté Ouishare tout en prenant compte l’hétérogénéité de ses membres. C’est ainsi qu’elle a proposé de renforcer la théorie des communautés de pratique, traitant peu de la notion d’hétérogénéité, par le concept analytique de l’objet frontière (Star, & Griesemer, 1989), un arrangement permettant de répondre à la tension issue du besoin de coopérer et de l’existence de mondes sociaux différents.

 

Pour mener à bien sa présentation, elle est ainsi revenue sur la description de Ouishare et de son observation participante durant le Ouishare Fest. Ensuite, elle a marqué un retour théorique à la fois sur la notion de communautés de pratique et ensuite, sur celle d’objet frontière. Elle a alors démontré que Ouishare correspondait effectivement, sur base de trois dimensions centrales, à une communauté de pratique :

 

  1. Engagement des individus dans des actions dont ils négocient le sens (Wenger, & Lave, 1988) ;
  2. Accueil et formation des nouveaux venus ainsi que développement d’une identité commune (Daele, 2009) ;
  3. Développement d’un répertoire constitué de ressources (histoires, symboles, rituels, etc.).

 

Elle a alors mis en avant la particularité de Ouishare d’être, plus spécifiquement, une méta-communauté de pratique composée d’ensemble locaux. Ce constat l’a alors conduite à s’interroger sur la capacité de Ouishare à dépasser la limite engendrée par l’hétérogénéité inhérente à son collectif de sorte à ce que la dimension locale ne l’emporte pas sur le niveau global. C’est dans ce cadre qu’est arrivée la notion d’objet frontière comme réponse au besoin de cohérence entre ces groupes hétérogènes par la création de « ponts » (Star, & Griesemer, 1989).

[1] http://ouisharefest.com/.